Mes dernières créationsCes paysages, ces photos, ces contrastes, sont mes conversations et mes rires... je les conserve et me les repasse en peignant... ça doit se ressentir dans mes tableaux. Je vis avec eux une suite de distance et de proximité, je chemine avec la bonne distance, l’empathie.
Je profite de toutes les gouttes de bonheur et j'adore les pages blanches… elles sont les premiers traits d’une grande liberté. Je le concède l’hiver et son froid dessinent la plus belle saison de la terre… je renais du froid dans la chaleur de son blanc contraste... donnant par cette gravure un toit aux gens que j'aime... tellement mais tellement beau de dépouillement. Ah oui les matins d'hiver je les aime ! |
EXPOSITIONS ACTUELLES
"De nouveaux projets sont en vues,
je ne manquerai pas de vous le faire savoir dès qu'une exposition se concrétisera."
Merci !
Mais aussi...
Projet de livre
Toute cette encre en mots, une rivière de passion, un mot de trop, mais qui sait… ce mot tout simple sans contour ni délié, peut-être une page blanche à écrire, de mots d’Amour, d’Amitié, d’accompagnement… ce qui ravit, grâce à la forme des lettres, ces mots cousus main, au temps des mots, pour le penser, les écrire, les donner en cadeaux, en ruban de consonnes et de voyelles, tous ces mots qui s’ajoutent pour soi, les mots d’en rire, les mots passés, anciens, vieux… j’aimerais vous dire, vous lire ces quelques mots qui me font du bien, qui donnent les couleurs du temps, le mot doux, glissé, susurré, le mot lent qui court sur le mot court qui redit, ravit enfin…
Voilà que j’ai envie d’écrire mon livre, avec les mots que j’ai vécus et qui commencerait par :
Il était une fois…
Un vieux chalet, une femme, un vieil homme, son chien et… mon histoire.
L’histoire commence par un rendez-vous par une nuit sans lune vers un petit chalet de montagne réfugié à la lisière de la forêt. Ce rendez-vous je ne voulais à aucun prix le manquer cela faisait si longtemps que je marchais. Des jours, des semaines et des années pour préparer cette rencontre. Le temps qui a couru n’est plus le temps, il est là, dans cette clairière couvée d’un blanc manteau de neige.
L’odeur du bois que l’on brûle dans l’âtre arrive à mes narines. Cette fumée, ce parfum de nature rend ainsi à la forêt un dernier hommage. Je sens mon rendez-vous proche. La clairière dépassée, mon sac à dos me fait mal, j’enfonce dans ce vierge coton de neige, mes jambes sont lourdes. Enfin, je vois cette lisière et ce chalet d’où s’échappe par une fenêtre la discrète présence d’une lueur. Mes forces reviennent et j’avance à grands pas laissant derrière moi un profond sillon.
Je m’approche doucement de la fenêtre. Les carreaux couverts en partie de givre me font apercevoir un vieil homme assis à une table face à la fenêtre. Il écrit. Sur sa gauche, une bougie laisse danser sa flamme. Derrière lui sur une couverture le chien. Au fond à droite le feu dans l’âtre donne des éclats d’ombre au mobilier. Je reconnais là mon rendez-vous. Je m’approche encore un peu... (à suivre)
Voilà que j’ai envie d’écrire mon livre, avec les mots que j’ai vécus et qui commencerait par :
Il était une fois…
Un vieux chalet, une femme, un vieil homme, son chien et… mon histoire.
L’histoire commence par un rendez-vous par une nuit sans lune vers un petit chalet de montagne réfugié à la lisière de la forêt. Ce rendez-vous je ne voulais à aucun prix le manquer cela faisait si longtemps que je marchais. Des jours, des semaines et des années pour préparer cette rencontre. Le temps qui a couru n’est plus le temps, il est là, dans cette clairière couvée d’un blanc manteau de neige.
L’odeur du bois que l’on brûle dans l’âtre arrive à mes narines. Cette fumée, ce parfum de nature rend ainsi à la forêt un dernier hommage. Je sens mon rendez-vous proche. La clairière dépassée, mon sac à dos me fait mal, j’enfonce dans ce vierge coton de neige, mes jambes sont lourdes. Enfin, je vois cette lisière et ce chalet d’où s’échappe par une fenêtre la discrète présence d’une lueur. Mes forces reviennent et j’avance à grands pas laissant derrière moi un profond sillon.
Je m’approche doucement de la fenêtre. Les carreaux couverts en partie de givre me font apercevoir un vieil homme assis à une table face à la fenêtre. Il écrit. Sur sa gauche, une bougie laisse danser sa flamme. Derrière lui sur une couverture le chien. Au fond à droite le feu dans l’âtre donne des éclats d’ombre au mobilier. Je reconnais là mon rendez-vous. Je m’approche encore un peu... (à suivre)